Le train reste à quai aux USA

Le graphique de la semaine

Le train reste à quai aux USA

Le nombre de kilomètres que les Américains parcourent en avion a fortement et régulièrement augmenté depuis 1960. Les voyages en bus ont eux aussi nettement progressé, en raison du nombre grandissant de compagnies sur le marché américain. Le transport routier individuel reste le principal moyen de déplacement. On dénombre ainsi 5 200 milliards de passagers-miles (nombre de miles parcourus par véhicule multiplié par le nombre de passagers). Les kilomètres parcourus en train ont en revanche pratiquement stagné depuis 60 ans. En cause, des prix trop élevés et des correspondances trop peu nombreuse sur le réseau.

L’idée produit structuré d’Hilbert Investment Solutions


Guillaume Faury, le CEO d’Airbus avait annoncé lors de sa conférence de presse annuelle une reprise de l’activité dépendante de la pandémie. Finalement, après avoir dévoilé ses résultats du premier trimestre, meilleurs que les prévisions, le groupe a pour objectif de continuer à augmenter la production de ses avions les plus vendus au deuxième semestre. Les demandes de vols intérieurs en Chine et Etats-Unis sont de plus en plus importants, et le déconfinement progressif en Europe devrait accroitre les déplacements de la zone. Les recommandations des analystes sont encourageantes pour la suite: J.P Morgan, Oddo ou Crédit Suisse ont classé l’action comme « overweight ».


La phrase de la semaine

« Les Français pourront voyager cet été ».

Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’état au tourisme a fini par s’y engager lors d’une interview sur BFM. L’Union Européenne , qu’elle souhaite mettre en place avant fin juin pour faciliter la libre circulation dans le bloc. Il faut dire que les enjeux sont vitaux pour de nombreux pays, notamment du su de l’Europe. Les revenus liés au tourisme représentent par exemple 20% du PIB de la Grèce, 14,3% de celui de l’Espagne, ou encore 13,2% de celui de l’Italie. A titre de comparaison, 8,5% du PIB français provient du tourisme.


Le fait de la semaine

Des chercheurs de l’université de West Florida ont comparé les différentes méthodes d’embarquement dans les avions. Le but était de déterminer quel protocole était le plus sûr pour minimiser les contaminations.

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, un embarquement totalement aléatoire est plus sécurisé qu’un embarquement organisé. De l’arrière vers l’avant par exemple. Ce que certaines compagnies font en pensant éviter que les passagers ne se croisent à bord. En réalité, cette méthode favorise les regroupements. Plusieurs personnes se retrouvent en effet au même endroit et au même moment pour ranger leur bagage à main.

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